LODZ - "Heniek" - Chroniques

par Dr Bou | http://www.indietronica.com

Au dehors, le silence de l’hiver sans voix. La neige à perte de vue. Tout semble immobile, le temps comme suspendu. A l’intérieur d’une ancienne ferme, la chaleur d’un feu de bois, son crépitement. Des enfants jouent aux adultes et les adultes s’inventent des contes pour enfants. Quelques notes de piano traversent la pièce. Une voix douce et feutrée distille des mots tantôt appuyés, tantôt murmurés. Dehors l’hiver, toujours, impassible et imposant son temps, ses mots et ses souvenirs.

Voici en substance l’univers de LoDz et de son premier album : Heniek. Journal intime sonore ballotant entre musique classique et contemporaine (Ravel, Bela Bartok), electro feutrée (Tellemake) et expérimentations intimes (Dorine Muraille). Douze plages de sa vie, douze souvenirs enfouis, douze rêves éveillés qui laissent filtrer une musique centrée sur des mélodies pianistiques habillées délitacement d’eletro puis appuyées par quelques mots. Bout de poésie, bout de vie, LoDz joue une musique ouatée, hivernale, parsemée de ruptures qui enveloppe aussitôt l’auditeur.

Comme un poème en prose, comme les mots qui dansent sur des lignes, LoDz tisse ses vers musicaux à l’envie. Et c’est tant mieux car son premier album donne envie d’en découvrir d’avantage et de se laisser continuellement bercer par un si bel univers.




par Jean Yves Leloup | TSUGI

« Lodz signe un disque unique et réussi, qui n'est pas sans évoquer une sorte de B.O de film fantastique et muet, sorti des décombres du XXe siècle. Une artiste singulière à classer aux côtés de quelques francs-tireuses du son et de l'expérimentation, à l'image des françaises Judith Juillerat, Eglantine Gouzy ou Colleen. » (TSUGI Magazine)

" Lodz signs a unique and successful disk, which is not without evoking a sort of B.O of fantasy and dumb movie, taken out of some rubble of the XXth century. A singular artist to classify beside some francs-markswomen of the sound and the experiment, just like french Judith Juillerat, Dog rose Gouzy or Colleen. " (TSUGI Magazine)